La Poste Groupe exerce pour le compte de l’Etat 4 missions de service public (MSP) : le service universel postal, la contribution à l’aménagement du territoire, le transport et la distribution de la presse, l’accessibilité bancaire via La Banque Postale. Depuis plusieurs années, les mécanismes de compensation par l’Etat de ces missions ne couvrent pas le coût net de leur mise en œuvre.
La sous-compensation étouffe inexorablement LaPoste en dégradant sa dette limitant la capacité du Groupe à se transformer, impactant sa compétitivité concurrentielle sur l’ensemble de ses activités et menace sa pérennité !
Vos administrateurs CFDT interviennent régulièrement pour alerter sur les risques sur l’emploi, sur le modèle social auquel l’ensemble des postières et postiers sont attachés.
A l’occasion des débats parlementaires (au Sénat et à l'Assemblée nationale) sur le budget 2025, nous avons écrit au nouveau Ministre de l’Economie et des Finances, Eric Lombard, pour lui rappeler notre positionnement :
- L’état doit couvrir 100% du coût net des MSP. Les postières et les postiers ne peuvent continuer à supporter la charge du financement de missions confiées par l’Etat.
- Une concertation doit avoir lieu avec l’ensemble des parties prenantes pour définir les missions futures dans un souci d’aménagement et de développement des territoires en plaçant nos collègues facteurs au cœur du processus.
- La question du vieillissement de la population est un sujet d’enjeu national, ainsi que celle de la souveraineté numérique, deux enjeux qui sont au centre de la stratégie de La Poste. L’Etat doit préparer l’avenir et donc s’appuyer sur les compétences des postiers et des postières dans le cadre de nouvelle missions d’intérêt général.
Pour vos administrateurs parrainés par la CFDT, ces sujets ne concernent pas seulement les postières et les postiers mais sont essentiels pour l’Etat, pour les Françaises et les Français.